«Ils l’ont relâché, il me suit encore. Si je ne réponds plus, c’est qu’il m’a tuée. »
Ces mots, ce sont ceux d’Inès, assassinée lundi 8 septembre par son ex-conjoint. Six plaintes, un téléphone grave danger qui n'auront servi à rien… Cette histoire d’Inès nous rappelle celle de Véronique assassinée en mai à Chasseneuil et celle des 109 femmes cette année en France.
Des femmes victimes sont tétanisées, vivent dans la menace permanente, la terreur, la certitude de mort et pendant ce temps, les hommes violents sont libres de leurs faits et gestes.
Les collectif 8 mars, les associations et les professionnel·le·s le disent depuis des années : des solutions existent mais les gouvernements successifs refusent de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour mettre fin à cette situation insupportable.
Pour Sarah Vedel, pour Hadas Izak Hagos, pour Véronique, pour Inès Mecellem, nous appelons à poursuivre et amplifier la lutte pour qu'il n'y ai plus aucune victime.
Nous appelons à un rassemblement le samedi 20 septembre 2025 à 15h, place du marché à Poitiers.
La famille d'Inès souhaite que chacune et chacun vienne avec des revendications autour de la lutte contre les inégalités, c'était les combats d'Inès.
Solidairement,
Lucie pour SUD éduc 86
