1ER MAI, MOBILISÉ-​ES CONTRE L’AUSTÉRITÉ, POUR NOS SALAIRES, POUR LA PAIX ! 10h30 Gare de Poitiers

Quand

1 avril 2024 
10h30 – 23h45 

Type d’évènement

1ER MAI, MOBILISÉ-​ES CONTRE L’AUSTÉRITÉ, POUR NOS SALAIRES, POUR LA PAIX ! 10h30 Gare de Poitiers

Contre les lois immi­gra­tion, la mon­tée de l’extrême droite, la casse des droits au chô­mage, pour une Europe sociale, un meilleur sta­tut des salarié.e.s, une meilleure pro­tec­tion sociale :

le 1er mai, soyons nombreux et nombreuses !

10H30
Gare de Poitiers

Les luttes des tra­vailleurs et tra­vailleuses d’ici sont indis­so­ciables de celles menées dans d’autres par­ties du monde. Nous appe­lons à faire de ce 1er mai une jour­née de soli­da­rité internationale :

  • Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des condi­tions de vie, des liber­tés syn­di­cales, du droit de grève n’ont de véri­table sens qu’à l’échelle des pays du monde entier,
  • parce que les arti­sans de la mon­dia­li­sa­tion néo­li­bé­rale s’attachent à détruire les droits sociaux et empê­cher la hausse des salaires par les délocalisations,
  • parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une réso­nance ici, et que cette jour­née s’inscrit dans un contexte mar­qué par les guerres ter­ri­ble­ment meur­trières, notam­ment en Ukraine et en Palestine.

Nous dénon­çons aussi la com­pli­cité de notre pays et de nos gou­ver­ne­ments dans la vente d’armes et les rela­tions avec des régimes oppres­sifs et colo­ni­sa­teurs. L’Union syn­di­cale Solidaires réaf­firme son enga­ge­ment pour une paix juste et durable, fon­dée sur le res­pect du droit international.

En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nou­veau plan d’austérité qui lami­nera un peu plus les ser­vices publics et les poli­tiques publiques garantes du res­pect de l’intérêt géné­ral et d’égalité. Ce gou­ver­ne­ment favo­rise les inté­rêts des grandes entre­prises au détri­ment des plus vul­né­rables et pré­pare une nou­velle attaque du Code du tra­vail à venir sans comp­ter une énième réforme de l’assurance chô­mage. Nous refu­sons cette poli­tique qui creuse les inéga­li­tés sociales et met en péril les ser­vices publics, la tran­si­tion éco­lo­gique et les droits fon­da­men­taux des tra­vailleurs et travailleuses.

Face à la pré­ca­rité crois­sante, en par­ti­cu­lier chez les étudiant·es, les femmes, les chô­meur et chô­meuses et les retraité·es, nous deman­dons des mesures urgentes pour garan­tir des condi­tions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons éga­le­ment pour­suivre les mobi­li­sa­tions pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inéga­li­tés per­sistent notam­ment sur le plan sala­rial et plus de 70% des per­sonnes en situa­tion de pré­ca­rité ali­men­taire sont des femmes.

Pour détour­ner l’attention des ques­tions sociales, Emmanuel Macron a fait adop­ter en début d’année une nou­velle loi sur l’immigration inepte et ali­gnée sur les idées l’extrême droite. Nous exi­geons son abro­ga­tion et la régu­la­ri­sa­tion des sans-​papiers à com­men­cer par nos cama­rades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !

Nous dénon­çons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes per­met­tant de réduire les injus­tices et les inéga­li­tés mais véhi­cule un néo­li­bé­ra­lisme popu­liste et exa­cerbe les haines.

CONTRE L’EXTRÊME-DROITE ET L’ULTRALIBÉRALISME, NOUS DEVONS RENFORCER LES LUTTES SOCIALES.

Nous serons aussi dans la rue pour défendre les liber­tés col­lec­tives et indi­vi­duelles, y com­pris le droit de mani­fes­ter et les liber­tés syn­di­cales, et nous nous oppo­sons aux atteintes à la liberté d’expression sous pré­texte de lutte contre le terrorisme.

L’Union syn­di­cale Solidaires appelle les tra­vailleurs et tra­vailleuses, jeunes, étudiant·es et retraité·es, à se joindre aux mani­fes­ta­tions en France et dans le monde le 1er mai, pour lut­ter contre l’austérité, défendre l’emploi, les salaires, les ser­vices publics, la pro­tec­tion sociale, les liber­tés et la paix juste et durable dans le monde.